Un lifting des bras est une intervention ayant pour objectif de raffermir et de retendre la peau des bras. Généralement, l’intervention porte sur le relâchement de la peau lié à l’âge (on parle alors de « ptôse cutanée ») ou à une forte perte de poids. Le lifting des bras (ou « plastie des bras ») a pour objectif de réaliser l’ablation de l’excédent de peau, de réduire l’infiltration graisseuse sous-jacente et de redraper l’ensemble. La taille et l’emplacement de la cicatrice induite par l’opération chirurgicale dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.
Principe d'un lifting des bras
Pourquoi avoir recours à une chirurgie esthétique des bras ?
Une plastie de bras (appelée parfois « lifting » des bras") est une intervention de chirurgie esthétique qui peut être motivée par une gêne esthétique (aspect « frippé » du bras) mais aussi fonctionnelle (gêne à la mobilité, difficulté pour se vêtir).
Un lifting du bras doit s’adapter à la morphologie du patient. La quantité de graisse en excès ne peut être le seul critère pris en compte par le chirurgien. Lors de la consultation, il examinera l’état de la peau ainsi que sa capacité à se rétracter, de façon à déterminer les zones devant être traitées.
Différents types de lifting des bras
Comme toute intervention chirurgicale, une plastie du bras induit une rançon cicatricielle. L’emplacement et la longueur de la cicatrice dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie :
- En cas de relâchement limité de la peau ou d’excès graisseux situés dans la partie haute et interne du bras, les techniques opératoires permettent de limiter la visibilité de la cicatrice en la circonscrivant à la zone de l’aisselle.
- En cas de relâchement plus important, il peut être nécessaire de faire descendre la cicatrice sur quelques centimètres le long du bras. La cicatrice est alors cachée par des vêtements à manches courtes.
- Si le relâchement est présent sur l’ensemble du bras, une rançon cicatricielle plus importante est nécessaire pour obtenir un résultat satisfaisant et durable. En effet, la cicatrice peut s’étendre de l’aisselle au coude sur la partie postérieure et interne du bras.
- En cas d’un simple excès de graisse, surtout s’il est situé dans la zone en dessous du biceps, il n’est pas nécessaire d’avoir recours à une plastie du bras. Une lipoplastie ou une lipoaspiration peut permettre d’obtenir le résultat souhaité.
Suites opératoires d'un lifting des bras
Les suites opératoires d’un lifting ou d'une plastie des bras sont généralement simples. Les patients ressentent essentiellement des sensations de tiraillements et d’élancements. Des traitements adaptés (antalgiques) sont alors prescrits pour soulager cet inconfort.
Anesthésie
L’intervention peut se dérouler sous anesthésie locale (hospitalisation en ambulatoire) ou générale dans le cas d’interventions plus importantes (hospitalisation en ambulatoire ou d’un jour).
Un lifting du bras induit des ecchymoses (« bleus ») qui se dissipent généralement sous 8 à 21 jours. L’apparition d’un œdème (gonflement de la peau) est également normal. Celui-ci disparaît progressivement jusqu’à disparaître sous 10 à 20 jours.
Cicatrice après un lifting des bras
La cicatrice apparaît généralement rosée pendant les trois premiers mois qui suivent l’intervention. Il fait alors la protéger du soleil. Elle s’estompe ensuite progressivement à partir du 3ème mois pendant 6 à 12 mois. La durée de la cicatrisation dépend des propriétés des tissus de chaque patient.
Après trois semaines, il est possible de reprendre normalement les activités de la vie quotidienne. La pratique sportive peut être reprise progressivement à partir de la 4ème semaine qui suit l’intervention.
Résultat d'une plastie des bras
Le résultat définitif du lifting des bras peut être apprécié dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. Il reste stable dans le temps en fonction de la qualité de la peau.
Comme toute intervention chirurgicale, une plastie du bras présente les risques inhérents à toute intervention chirurgicale.
Les complications sont peu fréquentes. Un risque de mauvaise cicatrisation peut apparaître dans le cas de peau de mauvaise qualité. Ce risque est majoré chez les fumeurs dans la mesure où le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation. L’arrêt du tabac est vivement recommandé au moins un mois avant et un mois après l’intervention.
Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de fumer 6-8 semaines avant l'intervention élimine ce risque supplémentaire. Si vous fumez, parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne Tabac-Info-Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances de votre côté.